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Née à New York, la photographe et réalisatrice Elizabeth Lennard fait de la photographie un pivot vers le cinéma et la peinture, par le biais de photographies peintes ou filmées. Elle commence à prendre des photographies à l’âge de 16 ans. Elle poursuit ses études artistiques au San Francisco Art Institute où elle suit le cours du photoreporter Tony Ray-Jones, dans le cadre duquel elle commence à être attirée par la possibilité de peindre sur ses clichés noir et blanc. Passionnée d’architecture et de lumière, ses tirages racontent l’aventure post-moderne des villes et de leurs bâtiments : du mur de Berlin aux temples siciliens flamboyants de soleil. Ses photos sont en noir et blanc ensuite tirées sur un papier mat et peintes à l’huile. Elle travaille sur l’image jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite tout à fait, en cherchant à détruire l’image technique de la photographie.  La colorisation offre à ses images un aspect texturé, une touche vivante qui l’affranchit de la technicité photographique. Selon l’artiste, la couleur permet de s’abstraire du sujet. Ainsi, les murs et immeubles new-yorkais documentent notre réalité tandis que la couleur nous en éloigne. Ces reliques de paysage urbain recèlent une dimension insolite qui trahit la distanciation de l’artiste face à l’aventure post-moderne.

(extrait du dossier de presse  l’exposition l’insoutenable légèrété les années 1980 au Centre Pompidou 24 février au 23 mai 2016)

 

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